Partie 1. Le cycliste choisit les petites rues
Partie 2. L'attention pour le même combat dans la ville
Prendre le vélo dans le Centre civique sollicite beaucoup le cycliste.
Partie 1. Dans le Centre civique, les cyclistes doivent toujours être sur leurs gardes, d'autant plus que les chauffeurs ne les considèrent pas comme faisant partie du trafic.
"En tant que cycliste, on est invisible dans la circulation, on n’est pas prioritaire, les voitures roulent trop vite et trop prêt des vélos, ce qui nous amène à devoir se faire tout petit sur la route ».
Les petites rues avec des maisons sont de loin préférées par les cyclistes. En allant travailler dans le quartier d'Astra, le cycliste entre de la zone des maisons de la rue Bihorului vers la rue Mihail Kogălniceanu, en suivant sur un court tronçon une piste cyclable délimitée avec de la peinture blanche.
Partie 2. Sur le boulevard, bien que le cycliste roule sur un espace spécialement aménagé pour lui, ses difficultés sont amplifiées. Souvent, les conducteurs ne suivent pas le balisage et coupent constamment la piste cyclable, obligeant les cyclistes à rouler sur le trottoir.
De plus, contrairement aux pistes automobiles où l'asphalte est uniforme, la piste cyclable est pleine de plaques d’égouts qu'il faut contourner car elles peuvent coincer les roues des vélos et provoquer un accident. Afin d'éviter l'inondation de la route, l'asphalte est incliné sur les bords, ce qui créé des grosses flaques sur la piste cyclable. À cause de cela, les plaques d’égouts ne sont plus visibles, ce qui augmente le risque de chute des cyclistes.
Sans doute à cause de ces conditions difficiles, l'attention et la curiosité du cycliste se portent sur d'autres personnes qui partagent avec lui la même identité, ainsi que des valeurs et pratiques de la ville similaires.